numéro en cours d’attribution — BDD 109
Le Roc-aux-Sorciers, cave Taillebourg ; couche : inconnue (Magdalénien moyen).
Calcaire.
Plaquette allongée, épaisse, dont les faces inférieure et supérieure sont relativement planes ; la plaquette a subi une dégradation de sa surface (décalcification ?), rongée, mise à nu et laissant apparaître la matrice jaunâtre sous-jacente. Cette altération a principalement touché le revers.
Collection Rousseau.
Technique : gravure fine en V, profonde gravure fine en V superficielle.
La plaquette est entièrement recouverte de tracés sur ses deux faces. Deux types d’incisions coexistent : des tracés fins et superficiels, pour la plupart courts et rectilignes ; des tracés plus appuyés, plus longs et courbes que les précédents. Si les secondes incisions correspondent effectivement à des gravures, à un décor, rien n’est moins sûr pour les premières. Les tracés superficiels, courts et rectilignes s’apparentent plutôt à un usage technique qu’il est cependant difficile de déterminer précisément. Certains tracés superficiels plus allongés et courbes pourraient néanmoins relever d’un décor, notamment sur le revers où ils viennent appuyer les lignes formées par les gravures profondes. Au milieu de cet imbroglio, l’identification d’éventuelles figures est particulièrement complexe. Quelques éléments figuratifs ressortent pourtant : sur l’avers, un fragment de ramure et un membre fléchi avec le départ de la fesse, sans possibilité de connexion anatomique entre ces deux éléments. La ramure est trop partielle pour pouvoir préciser la nature du cervidé ; le membre peut aussi bien appartenir à un animal qu’à un humain étant donné son inflexion. Son manque de détail empêche de trancher. Il n’est pas sans rappeler celui dessiné sur une autre plaquette de la collection Rousseau (BDD 110). Sur le revers, certains faisceaux de lignes paraissent s’associer pour former l’avant-train et la ligne cervico-dorsale d’un quadrupède (sens horizontal), ou à nouveau un membre (sens vertical).
Cette plaquette est particulièrement représentative du type de « décor » que portent ces plaquettes gravées au Magdalénien moyen : très confus, où les figures, plus ou moins complètes, se chevauchent et s’entremêlent à la limite de la reconnaissance et du déchiffrement, où le résultat, la lecture semblent moins importer que la réalisation, le geste.
Inédit.
Camille Bourdier
Dernière modification de la notice : 2008-04-02
© Réunion des musées nationaux – 2009
Plaquette gravée (BDD 109) : cliché de l’avers..
© Jacques Lemounier, ill. Camille Bourdier, 2007.
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Plaquette gravée (BDD 109) : cliché du revers..
© Jacques Lemounier, ill. Camille Bourdier, 2007.
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Plaquette gravée (BDD 109) : cliché du revers sous lumière rasante..
© Jacques Lemounier, ill. Camille Bourdier, 2007.
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Plaquette gravée (BDD 109) : relevé analytique des gravures de l’avers de la plaquette (relevé général des incisions et relevé sélectif des éléments figuratifs)..
© Jacques Lemounier, ill. Camille Bourdier, 2007.
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Plaquette gravée (BDD 109) : détail d’un fragment de ramure gravé sur l’avers..
© Jacques Lemounier, ill. Camille Bourdier, 2007.
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Plaquette gravée (BDD 109) : détail d’un membre gravé sur l’avers..
© Jacques Lemounier, ill. Camille Bourdier, 2007.
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Relevés analytiques des gravures du revers de la plaquette (BDD 109) : relevé général des incisions et relevé sélectif des éléments figuratifs..
© Jacques Lemounier, ill. Camille Bourdier, 2007.
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